Pour supprimer la liberté d'instruire son enfant en famille, le président de la République a choisi un bien mauvais timing. En 2021, s'il y a bien un désir unanimement partagé, c'est celui de préserver dans tous les domaines de la vie son droit de choisir, son droit à avoir une alternative. A ce titre, le fait de perdre le droit de ne pas instruire son enfant en école quand on juge que ce n'est pas la bonne solution pour lui est vraiment insupportable.

Les associations et organisations de défense de l'instruction en famille et des écoles hors contrat se mobilisent dans la perspective de la prochaine réunion, organisée par le Cabinet du Ministre, sur le volet scolaire du projet de loi sur la laïcité et les principes républicains.

Chaque semaine apporte son lot de combats en matière de liberté scolaire, a fortiori dans une période où sont attaquées frontalement l’instruction en famille et les écoles vraiment libres. 

La mort programmée de la liberté de d’enseignement abîme la République et ajoute aux malheurs de son École.

Le Président de la République a esquissé hier les grandes lignes de son projet de loi sur la lutte contre les séparatismes.

Les adjectifs ne manquent pas. Épithète, apposé ou simple attribut, on se paie de mots pour qualifier l’école d’après une crise qui n’en finit pas. Que restera-t-il finalement de l’école demain ?

Retour sur la conférence de presse de rentrée de Créer son école, le 9 septembre 2020 au Lycée Autrement. Abonnez-vous à la chaîne YouTube de Créer son école pour ne rien rater des actualités des écoles libres !

Anne Coffinier donne le coup d'envoi à la nouvelle liberté scolaire.

Le 3 avril dernier, Educ'France et Créer son école contribuaient de manière décisive à la décision de Jean-Michel Blanquer de faire passer le bac au contrôle continu pour les lycéens du secteur hors contrat en juin 2020. Décision de bon sens, obtenue après avoir sensibilisé activement les autorités et posé les bases d'une action contentieuse de masse. Déjà prises en compte sans problème pour Parcoursup, et donc, pour l'intégration dans le supérieur, les notes conférées par les enseignants du hors-contrat étaient enfin reconnues par l'Education nationale dans le cadre d'un diplôme tout aussi national... Progrès non négligeable pour l'enseignement libre.